Solutions contre l’arthrose – Centrale de magnétotherapie appliquée

Jean-Martin Charcot
Contributions en médecine interne
- Description des rhumatismes chroniques (1853).
- Description de l‘hyperthyroïdie et de sa tachycardie (1856).
- Description de la claudication intermittente douloureuse.
- Étude d’ensemble sur les cirrhoses du foie (1876).
- L’invention d’une neurologie scientifique (1866-1878)
Dès 1866, Charcot donne des « Leçons » à la Salpêtrière, le vendredi, le cours magistral, le mardi soir, la formation clinique, attirant toujours plus d’étudiants. En 1868, il décrit avec son camarade de faculté Alfred Vulpian la sclérose en plaques, qu’il différencie de la maladie de Parkinson, et, l’année suivante, la sclérose latérale amyotrophique, une maladie dégénérative à laquelle son nom restera attaché. Il effectue de nombreux travaux sur les affections de la moelle épinière, la sclérose en plaques, l’atrophie musculaire progressive, la syringomyélie en collaboration avec Alix Joffroy, les atteintes neurologiques de la syphilis ou tabèset celles de l’alcoolisme, la maladie de Basedow en collaboration avec Pierre Marie, la maladie de Menière, les atrophies musculaires progressives et héréditaires. Il produit une clinique d’une finesse inégalée des troubles neurologiques, en particulier les paralysies, les tremblements, les chorées, les vertiges, les épilepsies, et révise les classifications.

« Des milliers de malades ont été traités, ces dernières années, à la Salpêtrière. les malades en traitement sont placés sur une série de tabourets isolants reliés à une machine électrique. C’est ce qu’on appelle le bain électrique. Sous son influence, on constate divers phénomènes physiologiques (chaleur, circulation du sang, etc., etc.), trop techniques pour trouver ici leur place. L’électrisation localisée se fait au moyen d’excitateurs appropriés. Les principales affections que l’on traite à la clinique de la Salpêtrière appartiennent à deux classes ; les maladies nerveuses (hystérie, névralgies, paralysies de toute espèce) et les maladies de nutrition dans lesquelles on comprend la dyspepsie, dilatation de l’estomac, chlorose, anémie, rhumatisme, etc. Le nombre toujours croissant des malades qui affluent à chaque consultation est la meilleure preuve de l’efficacité de ce traitement. Déjà connue, mais pas assez encore, cette nouvelle méthode thérapeutique, qui a déjà pris la plus grande extension, est appelée au plus brillant avenir. »
Depuis le premier appareil de champs magnétiques pulsés mis au point en 1923 par Georges Lakhovsky et testé avec succès à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, un nombre important de personnes, à travers le monde, a recours à la magnétothérapie
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